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Mi-janvier. Juste après quatre heures. PM. Gilet en duvet zippé jusqu’à mon menton, puis deux couches supplémentaires. Mes yeux piquent et l’eau contre l’air glacial. Le froid pique la bande de peau exposée entre le bout de ma manche et le début de ma mitaine. Je marche. Rapide. Pour générer de la chaleur. Toute la journée passée à l’intérieur, derrière des murs de résistance littéraux et figuratifs qui m’empêchaient de m’engager sans besoin, mais anticipé avec de l’air frais. Bien se porter. Soyez vif. Soyez frais. Mais j’ai attendu trop longtemps. Maintenant, je dois aussi vaincre les ténèbres.

Je sais mieux. La lumière ne s’élève jamais terriblement haut dans le ciel en hiver pour commencer. La journée passe avec le soleil faisant une traversée lente juste au-dessus de l’horizon, soulevant une touche plus vers midi mais sinon content d’écumer les pointes des plus grands arbres puis de se nicher dans son berceau juste au-dessus de la colline ouest. Quatre heures et il en a eu à peu près assez pour poursuivre l’hémisphère nord.

Battez les ténèbres. Je me tiens au bord du sentier des bois, la canopée de membres chauves obstruant le peu de journée restant rendant le sentier encore plus sombre. Je plonge, admirant ma détermination. La terre prête à supporter mon poids, le sentier ajoutant mon empreinte à son milieu usé. Ce n’est pas si mal. J’ai confiance en mon rythme. Et, bien qu’une lumière du jour plus large laisse moins à l’esprit créatif, je suis apaisé par le calme et le silence du crépuscule qui tentent mes sens dans leur pleine capacité.

Je bats, en effet, les ténèbres. Retour à la maison. Et, malgré le gel, je reste immobile dans ma cour avant un autre moment après avoir perdu la lumière derrière moi pour être récompensé par la lueur réchauffante et touchante de l’âme de l’intérieur des quatre murs que j’ai si urgemment jetés quarante-cinq minutes plus tôt. Un moment inimaginable d’unité avec où j’étais et où je vais, chacun, à parts égales, capable de me supporter. Comme je suis.

N’est-ce pas ce que la maison est censée être? Un endroit que vous pouvez supporter et qui peut vous supporter? Un endroit à partir duquel vous pouvez partir pour un voyage séduisant seulement pour que ce soit votre destination ultime?

Ces onze derniers mois, nous avons vaincu les ténèbres, trouvé le calme de la quarantaine et le silence de la normalité abandonnée. La maison est devenue un conteneur incontournable pour tout de chaque expérience. Et il dure pour nous retenir. Pour nous supporter. Il me vient à l’esprit que c’est ce que nous construisons chez FH Perry. Votre destination ultime. Maintenant, votre école, bureau, cinéma, restaurant, café, gymnase, hôtel. Maintenant, votre tout. Il vaut donc mieux être magnifique. Il contient votre intégralité.

Le monde se tourne lentement vers le solstice. La teinte bleue du ciel de février à 5h00 ou même 5h30 offre une lueur d’espoir pour la lumière à venir. Et pourtant, nous avons encore du chemin à parcourir; vers quoi, je n’en suis pas sûr. Mais nous nous réjouissons de la chance de nous associer à vous en attendant pour créer un endroit où retourner et adorer pendant que vous battez l’obscurité.

Avec lumière et amour,
Allison